Expédition Forel 2014
15 avril 2014 : Vol Paris - Keflavik
16 avril 2014 :
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-Vol Reykjavik - Kulusuk
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-Hélicoptère Kulusuk - Tasiilsaq-Ile de Storö
17 au 30 avril : Progression vers le Forel
30 avril : Hélicoptère Forel - Tassiilaq
01 mai : Tassiilaq - Kulusuk - Reyjavik
02 mai : Journée sécurié Reyjavik
03 mai : Retour Paris
Sur les traces de Paul Emile Victor :
Nous allons tenter de suivre la trace de l’expédition de PEV qui, en 1937, rallia le Mont Forel avec son ami Kristian :
En 1912, l’explorateur et météorologiste suisse De Quervain, traversant l’Inlandsis d’ouest en est, vit se dessiner à l’horizon vers le nord, alors qu’il approchait de Tasiilaq, une haute montagne, qu’il baptisa du nom d’un géologue genevois : le Mont Forel.
En 1930, un membre de l’expédition britannique de G.Watkins partit du camp de base de l’expédition situé au sud du fjord Sermilik. Faisant un grand détour par l’Inlandsis (pour éviter la région montagneuse qui s’étend depuis la côte jusqu’au Forel) il arriva jusqu’au pied de cette montagne. Il essaya d’en faire l’ascension mais échoua.
En 1932-1933, G. Watkins et trois de ses compagnons établirent une base à Toutidik, au nord de Kanguersetoatsiak. Watkins mourut dès le début de l’expédition. Ses trois compagnons tentèrent, mais en vain, de pénétrer, pour l’explorer, dans la région montagneuse de l’arrière-pays.
En 1934-1935, Paul Émile Eictor, Michel Perez et Fred Matter-Steveniers partirent de Tasiilaq pour essayer de réussir là ou les Anglais avaient échoué. Mais sans succès.
En 1936, Paul Émile Victor, Robert Gessain, Michel Perez et Eigel Knuth souhaitaient, après leur traversée de l’Inlandsis, atteindre le Forel et rejoindre la mer par les glaciers.Trois semaines de tempêtes ininterrompues les obligèrent à abandonner le projet.
Jusqu’en 1937, cette région montagneuse était donc restée entièrement inconnue.
La première carte de la zone sera établie en 1935 par photogrammétrie (photos aériennes) par l’Institut Géodésique du Danemark.
De août 1936 à août 1937, Paul Emile Victor, continuant ses investigations anthropologiques et géographiques, hiverne avec sa famille inuit d’adoption à une centaine de kilomètres au nord de Tasiilaq sur une île à l’embouchure d’un fjord immense. A la fin de l’hiver, après une tentative pour trouver un passage de la banquise vers la calotte glaciaire, PEV, son ami Kristian et leurs deux équipages de chiens de traîneaux se lancent en « terres inconnues » et atteignent enfin le pied de « la grande montagne », explorant et nommant les « glacier de France », « glacier des Champs Elysées », « glacier du Jura »
